dimanche 27 décembre 2015

Les rêveries du dimanche #1

Bonjour !

Aujourd'hui, je vais lancer une nouvelle catégorie sur ce blog de jeune écrivain francophone. Tous les dimanches, nouvelle publication d'un récit (en langue française) d'un jeune romancier français, ou plutôt une jeune romancière française puisqu'il s'agit de moi : Zoé Herzine Hoibian-Labonne.
Je vous rappelle que j'ai 16 ans, que je suis instruite en famille pour le moment depuis 10 ans et que j'ai pour passion la lecture et l'écriture. Me voici donc apprentie écrivain de langue française. Vous pourrez me lire chaque dimanche dans mon récit de jeune romancier français en herbe !
Ici, le démarrage a été un fragment d'un rêve. Si possible, j'accompagnerai le texte d'une illustration et d'une chanson.
Bienvenue, donc, dans les rêveries du dimanche !



Les étoiles de l'asphalte




Une route. Une route simple, sans marquage, d'un asphalte noir-bleuté. Une route un peu fatiguée qui remplit encore sa fonction. 
D'un côté, une forêt à l'image de la route. Simple. Composée de vieux sapins rustiques. Leurs aiguilles sur le sol créent un tapis légèrement mou qui absorbe les bruits. Ceux qui sont les plus près de la route dressent leurs racines qui soulèvent lentement le bitume. Les arbres sont têtus. Dans très longtemps, quand la route ne sera plus que poussière, ils seront encore là, à exhiber leurs plus belles branches et à lancer leurs racines toujours plus loin.
De l'autre côté de la route, sans transition aucune, il y a l'espace étoilé d'une nuit d'hiver. Et milieu de ce ciel, une supernova affiche ses couleurs chatoyantes.
Une voiture arrive. Elle s'arrête près des arbres. C'est une belle vieille voiture, d'un bleu clair qui semble être fluorescent à la lumière de la supernova. Une Chevrolet Impala '65. Une jeune femme en sort, rapidement suivie d'un jeune homme.
Elle a les cheveux bruns, longs et lâchés. Elle s'approche du bord de la route, côté cosmos, les mains dans les poches de son trench-coat beige clair. Ses mèches ondulent avec le vent qui est arrivé en même temps qu'eux.
Lui, il a les cheveux noirs, courts et un peu décoiffés. Il s'est adossé à la Chevy, côté sapins, les mains dans les poches de son blouson en cuir noir. Des aiguilles de sapins s'envolent, poussées par le norois.
Pendant un moment, rien de particulier ne se passe. La supernova s'élargit, comme une fleur qui s'ouvre. Le trench-coat de la fille et le blouson du garçon battent doucement avec le vent, à l'unisson. La Chevy luit. Les arbres chuchotent aux étoiles. La supernova englobe maintenant tout le ciel, peignant le paysage de vert et de bleu. La jeune femme au trench-coat se retourne et regarde tranquillement le jeune homme et la Chevy. Elle s'approche, il lui prend la main. Ils s'embrassent langoureusement. Les arbres bruissent, baignés de lumière.


Le Vent Nous Portera (Sophie Hunger)




A bientôt !

mercredi 9 décembre 2015

Avec mes mains

Bonjour !

Aujourd'hui, je voudrais vous présenter la boutique en ligne de ma maman (son site ici !) et particulièrement une "collection" particulière car elle regroupe tout ce que j'ai tricoté (ou cousu) moi-même.
Je me permets juste de préciser que, si que la boutique est techniquement celle de ma maman, l'argent de la vente de doudous et mobiles que j'ai tricoté me reviendra. :)

Et oui, mes mains ne font pas qu'écrire, elles tricotent, crochètent et cousent également !

Voilà le lien de la "Collection" ! (Les frais de port sont offert pour Noël ! ^^)

Et un petit aperçu de ce que vous pourrez trouver dans cette collection !


Un mobile pour bébé 


Une famille de canards 


Une famille de cochons 

Une famille de moutons


Un autre mobile pour bébé ^^


 Des peluches lapins...



Et un authentique stégosaure ! ;)



A bientôt !

dimanche 6 décembre 2015

Mots libres...

Bonjour à tous !

Aujourd'hui, je vais juste écrire quelques petits textes pour accompagner quelques images...

(Toutes les photos et tous les textes sont de moi. Merci de ne pas copier-coller. ^^)



Juste un regard,
se perdre dans des yeux ou un océan,
qu'importe.



Elle s'est perdue,
Dans un ciel d'orage,
Et dans un sourire.



 S'envoler, tomber, quelle différence ?
Peut-être que nous tombons tous et que nous n'avons juste pas encore atterri,
Dans les étoiles...



 Tenir en équilibre.
Et essayer de sentir
Sa propre gravité.



S'aventurer en terrain inconnu,
Comme plonger dans un livre,
Ou dans une forêt.



 La lumière est la plus belle forme de beauté.



 Les idées sont comme la lune : il faut trouver leur face cachée pour les voir en entier.



La limite des rêves est sans doute leurs réalisations. 
Ou le sommeil. 



Les rêves sont la peau des émotions d'hier.