samedi 31 octobre 2015

Tant que nous sommes vivants

Bonjour à tous !

Aujourd'hui, je vais vous présenter un de mes coups de coeur ! (Merci Virgule !)
Il s'agit du nouveau roman d'Anne-Laure Bondoux : Tant que nous sommes vivants.

Attention ! Pour voir ce lien, il vous faut désactiver (si vous l'avez) AdBlock ou un autre bloqueur de publicité !
En cliquant sur ce lien, vous arriverez sur une page Amazon affilié à ce blog, qui me rapportera un petit pourcentage. Merci de votre compréhension ! ^^




Tant que nous sommes vivants se passe dans un futur qui est peut-être proche, dans un monde qui sera peut-être le notre. Dans ce monde, il n'y a pas de place pour autre chose que le travail à l'usine du village. Pourtant Hama tombe folle amoureuse de Bo, l'étranger. Mais leur amour n'est pas pour plaire à tout le monde, et ils finissent pas s'enfuir ensemble, suite à des circonstances dramatiques dont je ne parlerais pas, pour ne pas gâcher votre lecture... ;)

"Sans bruit, ils fermèrent la porte de leur petite chambre. Le jour n'était pas encore levé ; personne ne les vit partir. [...] A mesure qu'ils avançaient sur la route, notre ville rapetissait dans leur dos. Ils se retournèrent pour contempler les immeubles alanguis au bord du fleuve, puis ils détachèrent leur regard de tout ce qu'ils connaissaient pour le porter au loin."


Après bien des péripéties, Hama et Bo se posent près de la mer. A partir de là démarre la seconde partir de l'histoire, qui est celle de leur fille : Tsell. Je ne vous en dirait pas plus, même le résumé en dit moins !


Ce que j'ai pensé de Tant que nous sommes vivants au début de ma lecture :
Rien qu'en voyant la couverture, j'ai pensé : "Oh mon dieu, Anne-Laure Bondoux !" J'adore le style de cette auteure, et en lisant les premières lignes, j'ai tout de suite retrouvé son écriture juste, poétique, (même en abordant des thèmes sérieux) et surtout profondément vivante...


Ce que j'ai pensé de la fin de Tant que nous sommes vivants :
Je trouve la fin tout simplement excellente. Elle est un rappel aux premiers chapitres, mais en même temps, elle est un nouveau début. Cette fin donne envie de rester avec Tsell, de voir ce qui arrivera près, mais elle clôt totalement l'histoire avec une seule petite phrase.


"Nous avions, eux et moi, connu bien des jours sombres. Nous avions vu s'effondrer ce que nous avions bâti, et nous avions perdu ce que nous aimions. Pourtant, nous avions survécu, et nous étions là, prêts à remonter une à une les pierres de nos maisons. [...] Nous étions vivants et ensembles. Une époque nouvelle commençait."


Une des très bonnes idées de la narration de ce livre, c'est de faire raconter l'histoire par Tsell, même lorsqu'elle n'est pas encore née. Tsell raconte donc, distillant de temps en temps ses remarques. Cependant cette narration est organisée de façon à ce qu'on ne sache pas tout de suite qui est la narratrice.


Les personnages sont attachants, solides, (mention spéciale à La Tsarine et à Douze...) et pourtant, tous cachent des petites failles qui s'agrandiront. Ou pas... La seule chose que je trouve dommage, c'est une petite incohérence de la part de Hama, au début de la deuxième partie... :p


Pour conclure, je dirais donc que Tant que nous sommes vivants est un roman splendide, autant un roman "ado" qu'adulte. Anne-Laure Bondoux reste à la hauteur de sa réputation et son dernier livre s'inscrit très bien dans la lignée de Pépites, des Larmes de l'assassin ou de La vie comme elle vient. A lire donc... :)


Voilà, j'espère que cette chronique vous aura donné envie de lire ce livre !

A bientôt !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire