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mardi 23 février 2016

Les rêveries du dimanche #7

Bonjour !

Tous les dimanches, nouvelle publication d'un récit (en langue française) d'un jeune romancier français, ou plutôt une jeune romancière française puisqu'il s'agit de moi : Zoé Herzine Hoibian-Labonne.
Je vous rappelle que j'ai 16 ans, que je suis instruite en famille pour le moment depuis 10 ans et que j'ai pour passion la lecture et l'écriture. Me voici donc apprentie écrivain de langue française. Vous pourrez me lire chaque dimanche dans mon récit de jeune romancier français en herbe !

Voici donc les rêveries du dimanche #7 !



La vie de Jodie



Les feuilles mortes craquent sous les semelles de la femme qui avance, lentement, mais d'une façon décidée. Pas de doute : elle sait où elle va. Ses cheveux noirs et crépus attachés en queue-de-cheval se meuvent au rythme de sa marche. Elle connaît la forêt par cœur. Elle s'appelle Jodie et elle aime passer ses fins de semaine dans la nature, histoire de s'aérer le corps et l'esprit.
Elle aime les odeurs de la forêt. Elle aime ses couleurs. Elle aime, à la fin de l'hiver, voir les fragiles bourgeons. Elle aime sentir la fragrance des fleurs, puis des fruits. Elle aime admirer le cycle extraordinaire et répétitif des saisons. Elle aime s'émerveiller comme une enfant devant la beauté des choses, même si une partie d'elle-même sourit de se voir si naïve. Pour elle, ces marches hebdomadaires, seule dans la forêt, sont une manière de se vider la tête et de ne plus penser à autre chose qu'à ce qui l'entoure.
Jodie a toujours aimé les sensations qu'apportent la proximité de la nature. Petite, elle pouvait passer des heures près d'une pierre ou d'un carré de mousse. Et elle pouvait parcourir la forêt de long en large, jusqu'à la tombée de la nuit. Quand sa maison devenait trop bruyante et ses quatre frères et sœurs trop présents, elle y trouvait la paix dont elle avait besoin.
Jodie aime aussi imaginer à quoi la forêt pourra bien ressembler dans dix, cinquante, cent ans. Elle se dit souvent que, bien qu'elle semble éternelle, cette forêt ne sera un jour que poussière dans le vent. Cette pensée la fait sourire. Tous ces arbres immuables, n'est-il pas incroyable d'imaginer qu'un jour, ils seront poussière ?
Le mari de Jodie rit toujours quand elle en parle. Il dit qu'elle exagère et qu'elle devrait mieux profiter de la forêt qui est là, au lieu d'imaginer une forêt qui n'existe même pas encore. Mais Jodie lui répond qu'elle aime imaginer ce que verront ses enfants et petits enfants.
Jodie sort de ses pensées. Elle est arrivée à son endroit préféré : un espace un peu plus dégagé où poussent toutes sortes de fleurs et de champignons.
Jodie se penche, ayant remarqué une nouvelles petite fleur à ses pieds. Tandis qu'elle se relève, une feuille tombe dans ses cheveux.
Jodie la prend et sourit :
-Merci.


Dust in The Wind (Kansas)





A bientôt !

mercredi 17 février 2016

Tricot #1

Bonjour !

Voilà donc un premier article sur... le tricot !

En effet, j'ai récemment commencé un débardeur dont j'ai trouvé le modèle sur Drops Design (excellent site que je recommande à tous ceux et celles qui souhaitent trouver des modèles de tricot et de crochet gratuits) et je dois avouer que, bien que je n'ai même pas encore tricoté cinq centimètres, j'en suis déjà amoureuse ! ;)


Je trouve ce début très joli, avec ses "pétales".

Le bas du (futur) débardeur.



J'aime beaucoup tricoter, je trouve que ça détend, et puis on peut faire à peu près tout et n'importe quoi, ce qui est quand même extraordinaire !
J'aime aussi cela car, au bout d'un moment, le geste devient automatique et on peut faire quelque chose d'autre en même temps. (Lire (avec une liseuse), regarder un documentaire, chanter, etc...)
Et puis, surtout, je trouve super l'idée de pouvoir faire ses propres pulls et mitaines et débardeurs et etc ! ^^


On peut faire de charmants petits oiseaux...

... et des belles mitaines !

J'ai déjà tricoté bien plus que ce que je vous montre ici .
Je vous montrerai d'autres réalisations , et si elles vous plaisent je réaliserai le tutoriel des mitaines que j'ai créé .
J'ai tricoté un bonnet assorti aux mitaines , des bérêts , et pas mal de doudous que je vais mettre e vente ici sur une page -Boutique bientôt en ligne .


Voilà, voilà, c'est tout pour aujourd'hui,

A bientôt !

lundi 8 février 2016

Les rêveries du dimanche #6

Bonjour !

Tous les dimanches, nouvelle publication d'un récit (en langue française) d'un jeune romancier français, ou plutôt une jeune romancière française puisqu'il s'agit de moi : Zoé Herzine Hoibian-Labonne.
Je vous rappelle que j'ai 16 ans, que je suis instruite en famille pour le moment depuis 10 ans et que j'ai pour passion la lecture et l'écriture. Me voici donc apprentie écrivain de langue française. Vous pourrez me lire chaque dimanche dans mon récit de jeune romancier français en herbe !

Voici donc les rêveries du dimanche #6 ! (Même si on est lundi ^^)

Aujourd'hui, une petite spécificité car la rêverie du dimanche est en anglais. Je vais mettre la traduction juste après. :)



Creature rising



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From the far end of the world,
Came a voice, a song, a call,
The call of a creature long-forgotten,
Lost in the remains of the years,
That flew above her a long time ago.

"I've wake up to tell you,
That all these years, I've had
Time to think about what we
Meant for each other in our young days."

As she rose, her song grew louder,
And the world turned its head,
Toards her, amazed by the sound,
Of such a lonely and wounded beauty,
Haunting every inch of its heaven.

"I've rise to tell you,
That all these years, I've had
Time to think about what we
Meant for each other in our young days."

Somewhere hidden, in the depths,
Of his thoughts, a madman heard,
Her song, and let go of everything,
That was holding back his mind,
And a single tear rolled down his cheek.

"I've come here to tell you,
That all these years, I've had
Time to think about what we
Meant for each other, before we got lost, in our young days."

The world falls,
At their feet,
But nothing can break,
The strength that keeps,
Their hands together.



Créature se levant

De la lointaine fin du monde,
Vint une voix, un chant, un appel,
L'appel d'une créature longtemps oubliée,
Perdue dans les restes des années,
Qui volèrent au-dessus d'elle il y a longtemps.

"Je me suis réveillée pour te dire,
Que toutes ces années, j'ai eu
Le temps de penser à ce que nous
Voulions dire l'un pour l'autre dans nos jeunes jours."

Tandis qu'elle se leva, sa chanson se fit plus forte,
Et le monde tourna sa tête,
Vers elle, étonné par le son,
D'une beauté aussi solitaire et blessée,
Qui hantait chaque pouce de son paradis.

"Je me suis levée pour te dire,
Que toutes ces années, j'ai eu
Le temps de penser à ce que nous
Voulions dire l'un pour l'autre dans nos jeunes jours."

Quelque part caché, dans les profondeurs,
De ses pensées, un homme fou entendit,
Sa chanson et laissa tomber tout,
Ce qui retenait son esprit,
Et une seule larme roula le long de sa joue.

"Je suis venue pour te dire,
Que toutes ces années, j'ai eu
Le temps de penser à ce que nous
Voulions dire l'un pour l'autre dans nos jeunes jours."

Le monde tombe,
À leurs pieds,
Mais rien ne peut briser,
La force qui garde,
Leurs mains ensemble.


Million Years Ago (Adele)






A bientôt !

dimanche 24 janvier 2016

Les rêveries du dimanche #5

Bonjour !

Tous les dimanches, nouvelle publication d'un récit (en langue française) d'un jeune romancier français, ou plutôt une jeune romancière française puisqu'il s'agit de moi : Zoé Herzine Hoibian-Labonne.
Je vous rappelle que j'ai 16 ans, que je suis instruite en famille pour le moment depuis 10 ans et que j'ai pour passion la lecture et l'écriture. Me voici donc apprentie écrivain de langue française. Vous pourrez me lire chaque dimanche dans mon récit de jeune romancier français en herbe !

Voici donc les rêveries du dimanche #5 !



Deux filles




Claire arrive dans vingt minutes et je n'ai même pas encore terminé de préparer notre buffet. Il faut encore que je cuisine le guacamole et que j'épluche les deux grenades qui m'attendent sagement sur le comptoir. Avec mon amie Claire, nous nous retrouvons, chez moi ou chez elle, tous les vendredis soirs pour parler et échanger sur notre semaine autour d'un buffet maison. Je m'appelle Ambre et je suis étudiante en médecine médico-légale. Mon amie Claire s'est mise en tête, après un master d'anglais, d'écrire un roman. En attendant, elle est serveuse au restaurant du coin tandis que moi, en parallèle de mes études, je suis caissière à mi-temps au cinéma du quartier.
Je viens juste de jeter les derniers restes d'épluchures de grenade quand on sonne. J'ouvre et Claire entre, de grosses cernes sous les yeux.
-Tu ne devineras jamais ce que Geneviève vient de faire !
Je tiens à préciser ici que Geneviève est l'héroïne principale du roman de Claire afin d'éviter un futur quiproquo.
-Qu'est-ce que Geneviève a donc fait ?, demande-je en finissant de mettre le couvert.
-Elle a sauté dans sa voiture et est allée rejoindre Danny ! Je n'avais pas du tout prévu ça ! J'ai du réécrire tout mon...
-Attends, la coupe-je. Comment ça tu n'avais pas prévu ça ? C'est toi l'écrivain, non ?
-Oui, mais des fois... Mon dieu, c'est toi qui a fait ce guacamole ?, s'interrompt-elle en enfournant un autre toast.
Je lève les yeux au ciel.
-Oui. Et ce guacamole est mon chef d'oeuvre, alors vas-y doucement. Allez, tu disais...
-Je disais que des fois, c'est comme s'ils étaient vivants.
-Et des fois, c'est comme si tu étais un peu folle, dis-je en me moquant.
-Oh, tu peux parler ! - Claire s'est maintenant attaquée aux olives - Au moins, moi, je ne considère pas le fait de passe sa vie dans une morgue comme un métier d'avenir.
L'une des nos occupations préférées, à Claire et moi, est de nous titiller joyeusement sur nos métiers respectifs. Claire est particulièrement habile à cet exercice, qui finit souvent en crises de rire. Mais je ne suis pas en reste et les déboires de Claire avec ses personnages ou son intrigue restent une source de discussions intarissables. De plus, Claire écrivant sur les aventures de la détective Geneviève Coleman, mes connaissances médico-légales lui sont parfois bien utiles.
-Tu sais que j'ai croisé Nathan dans la rue, hier ?, dis-je à Claire.
-Vraiment ?, demanda-t-elle en se penchant, l'air très intéressé.
Nathan est l'amie du frère de Claire, dont elle est secrètement amoureuse depuis un bon bout de temps !
-Oui, je sortais pour ma pause déjeuner quand je suis tombée sur lui.
-Et, il (je sais très bien ce que Claire a derrière la tête, même si elle fait semblant d'hésiter) t'a parlé de moi ? Je veux dire, ça fait longtemps qu'on ne s'est pas vus, depuis Noël chez Bob.
-Eh bien...
Claire est à présent pendue à mes lèvres.
-Il m'a dit de te passer le bonjour et...
Les joues de Claire sont en train de se colorer d'un joli rose soutenu.
-Et il se demandait s'il pouvait passer vendredi prochain. Je lui ai dit qu'il n'y avait aucun problème.
Claire me regarde fixement, comme si elle s'inquiétait de ma santé mentale.
-Tu es au courant, dit-elle enfin, qu'on s'était dit "pas de garçons" pour les soirées du vendredi ?
-Oui, mais on peut bien faire une exception.
Je hausse les épaules. Claire soupire et imite mon haussement d'épaules.
-Puisque c'est comme ça, dit-elle en sortant son téléphone, je suppose que tu ne vois pas d'inconvénient à ce que j'invite ce charmant Charlie ?
-Non, arrête !
J'essaie de lui prendre le portable des mains, mais impossible.
-Trop tard !, sourit Claire. Allô, Charlie ?
Charlie est dans le même cours que moi, je le trouve sympathique... Bon d'accord, il est mignon et je n'ai jamais osé lui parler. Mais ça ne devrait pas tarder à s'arranger, vu comment Claire a pris les choses en main.
-Bon, dis-je une fois que Claire a raccroché. Finalement...
-Finalement, Charlie vient, Nathan vient et vendredi prochain s'annonce...
-Enthousiasmant !
-Épatant !
-Charmant !
-Formidable !
-Sexy !
-Fantastique!
-Remarquable !
Claire approuve et lève son verre.
-Santé !
-Santé !
Et nous éclatons de rire.


River (Ibeyi)





A bientôt !


dimanche 17 janvier 2016

Les rêveries du dimanche #4

Bonjour !

Tous les dimanches, nouvelle publication d'un récit (en langue française) d'un jeune romancier français, ou plutôt une jeune romancière française puisqu'il s'agit de moi : Zoé Herzine Hoibian-Labonne.
Je vous rappelle que j'ai 16 ans, que je suis instruite en famille pour le moment depuis 10 ans et que j'ai pour passion la lecture et l'écriture. Me voici donc apprentie écrivain de langue française. Vous pourrez me lire chaque dimanche dans mon récit de jeune romancier français en herbe !

Voici donc les rêveries du dimanche #4 !



L’œil de la lunette




L'homme s'assoit sur une chaise, un sandwich à la main. Il a laissé la porte ouverte et les dernières lueurs du jour viennent jouer avec les grains de poussière qui s'élèvent dans l'air. L'homme rit de les voir virevolter comme des graines de pissenlit. L'homme mange tranquillement son sandwich, s'interrompant parfois pour regarder de loin la lunette de presque six mètres de long qui pointe vers le ciel. Il se lève soudain pour ouvrir le coupole du toit de l'observatoire. Quand il accomplit ce geste familier, il a toujours l'impression de tendre la main aux ténèbres, de les inciter à se poser sur le ciel. Dans deux heures, quand la nuit sera bien tombée, il pourra admirer les splendeurs de la nuit. Mais en attendant, il feuillette distraitement un livre posé sur la table près de la porte ou il met le nez dehors pour caresser un chat errant.
Cet homme s'appelle Gabriel, il est scientifique spécialisé en astronomie et passionné depuis très petit par les pulsars, ces étoiles à l'agonie qui balaient l'univers d'ondes radio, à la manière d'un phare. Il pense sûrement, dans son observatoire perdu au fin-fond du Puy de Dôme, à toutes les merveilles que la nuit lui réserve.
Il pense sûrement à l'incroyable chance qu'il a, de pouvoir voir et comprendre plus loin que les étoiles. Pendant qu'il règle ses instruments, l'obscurité envahit la campagne environnante. Gabriel ferme la porte, enfile un deuxième pull et se concentre sur son étoile, la première qu'il ait jamais observé : Rigel, la super-géante bleue de la constellation d'Orion. Petit, il pouvait passer des heures, dans le noir, à regarder cette constellation et à prononcer les noms de ces étoiles comme une incantation : Rigel, Bellatrix, Bételgeuse, Alnitak, Alnimal, Mintaka, Rigel, Bellatrix... C'est sans doute la chose qu'il préfère : le nom des étoiles. À chaque nuit qu'il passe dans l'observatoire, il ne peut s'empêcher de les appeler doucement tandis qu'il porte son regard (et sa lunette) sur elles.
Et tandis que Gabriel fait le tour de la Voie Lactée, il pense aux générations de femmes et d'hommes qui ont, un jour, levé la tête et éprouvé ce sentiment unique d'appartenir à un tout gigantesque et beau. Cette sensation qui vous emplit le ventre d'un coup de toute la beauté, la complexité et l'immensité de l'univers.
Cette sensation qui vous murmure de vous mettre debout et du bout des doigts, d'aller toucher les étoiles.


Un grain de poussière (Jacques Higelin)




Cette rêverie et (particulièrement) sa dernière phrase sont un hommage à Moka et à son livre "Un phare dans le ciel" qui est sans aucun doute un de mes livres préférés ! La dernière phrase du livre de Moka est ; "Et tout le monde vit que, du bout de ses doigts, il touchait les étoiles."


A bientôt !

lundi 11 janvier 2016

Les rêveries du dimanche #3

Bonjour !

Tout d'abord, j'espère que vous avez tous passé d'excellentes fêtes de fin d'année !

Tous les dimanches, nouvelle publication d'un récit (en langue française) d'un jeune romancier français, ou plutôt une jeune romancière française puisqu'il s'agit de moi : Zoé Herzine Hoibian-Labonne.
Je vous rappelle que j'ai 16 ans, que je suis instruite en famille pour le moment depuis 10 ans et que j'ai pour passion la lecture et l'écriture. Me voici donc apprentie écrivain de langue française. Vous pourrez me lire chaque dimanche dans mon récit de jeune romancier français en herbe !

Voici donc les rêveries du dimanche #3 !



Petite Meg




Le ronronnement, puis le cliquetis caractéristique de la chaudière me réveille. J'ai du m'endormir dans mon fauteuil, encore une fois. Je regarde ma montre : 21 h 32. La nuit est tombée. Je saisis les accoudoirs de mon fauteuil et me lève. Ma hanche émet un court craquement sec, je sursaute et manque de retomber assis. La situation est assez ridicule. Ce n'est pas toujours drôle d'être vieux, et puis, je voudrais bien vous y voir ! Je me dirige vers la cuisine, juste au moment où Meg rentre des courses, deux gros sacs à la main. Elle les pose sur la table et me regarde attentivement avant de déclarer :
-Papi Art, tu t'es encore endormi dans ton fauteuil ! Tu ne vas pas dormir de la nuit !
Quand elle s'agace, ma petite-fille me fait immanquablement penser à sa mère, Isobel. Elles ont le même physique avec de courts cheveux blonds et une tendance pour les gourmandises, ce qui les rend rapidement rondouillettes. Meg semble lire dans mes pensées et dit encore :
-Et ne dis pas que je ressemble à Maman quand je m'agace !
-Tu as oublié mon café, je grommelle en fouillant dans le sac.
Meg fronce les sourcils et vérifie ses achats.
-En effet, admet-elle.
-J'irais m'en chercher, je déclare.
-Ah non ! Papi Art, on s'était mis d'accord sur le fait que tu ne conduirais plus.
Depuis que j'ai voulu éviter un lapin et ai fini dans le fossé en allant à la ville, Meg ne me laisse même plus approcher le côté conducteur de notre vieille guimbarde. Je regarde encore les achats de ma petite-fille et m'étonne :
-Cinq pots de lemon curd !? Mais qu'est-ce que tu va bien pouvoir en faire ?
-Je vais m'en régaler, qu'est-ce que tu crois ?, me rétorque-t-elle.
Meg est gourmande, j'ai eu le temps de le remarquer : ça fait presque vingt ans qu'elle vit chez moi ! Vingt ans depuis que mon Isobel s'est éteinte dans ce stupide accident d'avion. Vingt ans depuis que sa boule d'énergie de fille est venue vivre chez son "Papi Art". Mais même en vingt ans, cinq pots de lemon curd d'un coup, c'est une première ! Pendant que je l'observe, Meg fait réchauffer le risotto d'hier. Je mets la table, puis j'allume le feu dans la cheminée tout en bougonnant dans ma barbe contre les allumettes trop humides ou le bois trop sec qui brûle trop vite. 
Une fois le repas terminée, Meg va se chercher une tartine de lemon curd et me dit solennellement : ---Papi Art, il y a quelque chose d'important dont je voudrais te parler.
Je sens à son ton qu'une plaisanterie ne serait pas de mise.
-Vas-y. Tu n'as pas besoin de faire de secrets avec moi.
Meg s'installe un peu mieux dans son fauteuil et commence :
-Tu te souviens de mon amoureux, Sam ?
-Bien sûr. Tu l'avais invité à dîner. Et puis, tu dors souvent chez lui, tu crois que je pourrais l'oublier ? Pourquoi - une pensée me vient d'un coup - il veut te quitter ?
-Quoi ? Non, non..., Meg rit. Au contraire...
-Tant mieux, la coupe-je. C'est un bon gars.
-Bon, je peux te dire ce que j'ai à te dire, oui ?, s'impatiente Meg.
-Oui, oui. Bien sûr, vas-y.
-Papi Art, je... Enfin, Sam... Nous... Je suis enceinte.
Je ne l'avais pas vu venir celle-là ! Ma petite-fille, enceinte ! En même temps, et en réfléchissant mieux, ça explique les cinq pots de lemon curd... Et puis, Meg s'est récemment acheté une nouvelle garde-robe, ce qui ne lui arrive pas souvent. Maintenant que je sais ce qui se passe, une foule de petits détails me reviennent : ses petits casse-croûtes au beau milieu de la journée (ou de la nuit) ; ses longues conversations au téléphone le soir avec Sam, quand elle est là ; ses interrogations sur les prénoms et leurs sonorités...
-Eh bien, dis-je finalement, voilà ce qu'on appelle une surprise !
-Tu n'es pas..., hésite Meg.
-Pas quoi ? Pas content ?
Ma petite-fille fait oui de la tête.
-Tu plaisantes, continue-je, je suis au septième ciel ! Je crois déjà entendre les anges ! (L'humour a fonctionné : Meg rit.) Allez, viens-là, petite Meg !
J'ouvre mes bras.
-Petite Meg et le bébé, ajoute-t-elle en boudant.
-D'accord, je souris. Petite Meg et le bébé.


En Cloque (Renaud)




A bientôt !

dimanche 10 janvier 2016

Message exceptionnel !

Oyez, oyez !

Suite à un léger retard d'écriture de la dénommée Zoé Herzine, la publication de l'article de notre nouvelle catégorie hebdomadaire "Les rêveries du dimanche" sera effectuée demain à la première heure !

A bon entendeur, salut !

...Et à demain !



dimanche 3 janvier 2016

Les rêveries du dimanche #2

Bonjour !

Tout d'abord, j'espère que vous avez tous passé d'excellentes fêtes de fin d'année !

Tous les dimanches, nouvelle publication d'un récit (en langue française) d'un jeune romancier français, ou plutôt une jeune romancière française puisqu'il s'agit de moi : Zoé Herzine Hoibian-Labonne.
Je vous rappelle que j'ai 16 ans, que je suis instruite en famille pour le moment depuis 10 ans et que j'ai pour passion la lecture et l'écriture. Me voici donc apprentie écrivain de langue française. Vous pourrez me lire chaque dimanche dans mon récit de jeune romancier français en herbe !

Voici donc les rêveries du dimanche #2 !



Les sens du renard




Il s'arrête. Il sent les effluves d'odeur qui lui arrivent par à coup. Le renard sait bien que c'est une forêt. Il y a l'odeur, lointaine, mais bien vivace, des feuilles mortes, de l'humus frais et ce mélange inimitable de pourriture et de sécheresse. Il y a le froid brut des troncs que le soleil de midi n'a pas pu réchauffer. Il y a l'odeur lointaine, furtive, d'un écureuil. Le parfum âcre des poils et la senteur attirante du sang chaud. Il y a les bruissements, les piaillements, les hurlements, les gémissements, les craquements, les grincements, tous ces bruits qui assaillent ses oreilles. Il y a le minuscule vrombissement qu'il sent sous ses coussinets.
Peut-être sont-ce les insectes qui s'agitent. Peut-être sont-ce les racines des arbres qui poursuivent leur lente exploration du sol. Peut-être est-ce la multitude d'êtres vivants qui s'accaparent dans l'immensité ombragé des arbres.
Il n'y a pas besoin d'être près. Près, ce ne serait pas pareil. Trop d'informations parviendrait au renard. Alors, il ignorerait. Il ignorerait ce qu'il peut sentir, voir, goûter, même. Il ignorerait cette saveur douceâtre qui lui arrive en plein museau, poussé par le vent. Il ignorerait qu'il y a des champignons encore un peu frais, des baies écrasées par les sangliers, des ronciers impénétrables où se régalent les oiseaux et les rongeurs. Mais le renard n'ignore pas. Alors il sait. Il sait que malgré le manque d'hospitalité des hautes ramures, il y a là de quoi se nourrir. Il sait que malgré les feuilles sèches qui le trahiront, il pourra chasser.
Mais il le sait aussi parce qu'il le voit, ça, le renard. Il voit l'ensemble des arbres, agglomérés au point qu'ils semblent ne former qu'un gros buisson. Il voit les feuilles mortes qui s'élèvent au gré du vent. Il voit les branches presque nues, secouées et bringuebalées.
Le renard est loin. Mais il voit. Il sent. Il flaire. Il goûte. Il sait. Alors, il s'approche.


Riverside (Agnes Obel)




A bientôt !

dimanche 27 décembre 2015

Les rêveries du dimanche #1

Bonjour !

Aujourd'hui, je vais lancer une nouvelle catégorie sur ce blog de jeune écrivain francophone. Tous les dimanches, nouvelle publication d'un récit (en langue française) d'un jeune romancier français, ou plutôt une jeune romancière française puisqu'il s'agit de moi : Zoé Herzine Hoibian-Labonne.
Je vous rappelle que j'ai 16 ans, que je suis instruite en famille pour le moment depuis 10 ans et que j'ai pour passion la lecture et l'écriture. Me voici donc apprentie écrivain de langue française. Vous pourrez me lire chaque dimanche dans mon récit de jeune romancier français en herbe !
Ici, le démarrage a été un fragment d'un rêve. Si possible, j'accompagnerai le texte d'une illustration et d'une chanson.
Bienvenue, donc, dans les rêveries du dimanche !



Les étoiles de l'asphalte




Une route. Une route simple, sans marquage, d'un asphalte noir-bleuté. Une route un peu fatiguée qui remplit encore sa fonction. 
D'un côté, une forêt à l'image de la route. Simple. Composée de vieux sapins rustiques. Leurs aiguilles sur le sol créent un tapis légèrement mou qui absorbe les bruits. Ceux qui sont les plus près de la route dressent leurs racines qui soulèvent lentement le bitume. Les arbres sont têtus. Dans très longtemps, quand la route ne sera plus que poussière, ils seront encore là, à exhiber leurs plus belles branches et à lancer leurs racines toujours plus loin.
De l'autre côté de la route, sans transition aucune, il y a l'espace étoilé d'une nuit d'hiver. Et milieu de ce ciel, une supernova affiche ses couleurs chatoyantes.
Une voiture arrive. Elle s'arrête près des arbres. C'est une belle vieille voiture, d'un bleu clair qui semble être fluorescent à la lumière de la supernova. Une Chevrolet Impala '65. Une jeune femme en sort, rapidement suivie d'un jeune homme.
Elle a les cheveux bruns, longs et lâchés. Elle s'approche du bord de la route, côté cosmos, les mains dans les poches de son trench-coat beige clair. Ses mèches ondulent avec le vent qui est arrivé en même temps qu'eux.
Lui, il a les cheveux noirs, courts et un peu décoiffés. Il s'est adossé à la Chevy, côté sapins, les mains dans les poches de son blouson en cuir noir. Des aiguilles de sapins s'envolent, poussées par le norois.
Pendant un moment, rien de particulier ne se passe. La supernova s'élargit, comme une fleur qui s'ouvre. Le trench-coat de la fille et le blouson du garçon battent doucement avec le vent, à l'unisson. La Chevy luit. Les arbres chuchotent aux étoiles. La supernova englobe maintenant tout le ciel, peignant le paysage de vert et de bleu. La jeune femme au trench-coat se retourne et regarde tranquillement le jeune homme et la Chevy. Elle s'approche, il lui prend la main. Ils s'embrassent langoureusement. Les arbres bruissent, baignés de lumière.


Le Vent Nous Portera (Sophie Hunger)




A bientôt !

dimanche 6 décembre 2015

Mots libres...

Bonjour à tous !

Aujourd'hui, je vais juste écrire quelques petits textes pour accompagner quelques images...

(Toutes les photos et tous les textes sont de moi. Merci de ne pas copier-coller. ^^)



Juste un regard,
se perdre dans des yeux ou un océan,
qu'importe.



Elle s'est perdue,
Dans un ciel d'orage,
Et dans un sourire.



 S'envoler, tomber, quelle différence ?
Peut-être que nous tombons tous et que nous n'avons juste pas encore atterri,
Dans les étoiles...



 Tenir en équilibre.
Et essayer de sentir
Sa propre gravité.



S'aventurer en terrain inconnu,
Comme plonger dans un livre,
Ou dans une forêt.



 La lumière est la plus belle forme de beauté.



 Les idées sont comme la lune : il faut trouver leur face cachée pour les voir en entier.



La limite des rêves est sans doute leurs réalisations. 
Ou le sommeil. 



Les rêves sont la peau des émotions d'hier.



dimanche 15 novembre 2015

Insight of a bookcase

Hello !

(To see this article in French, pour voir cet article en français, it's here, c'est là !)

Today, I will tell you about one of the most inportant furniture item in my bedroom : my bookcase.
Well, more particularly, I will show you one of my most recent writing, because I once went to a writing workshop and one of the instruction was to : "Describe a space under the form of a list, by listing the objects that make up this place." And here is what went out of my quill of my pen...





"At first sight, it was a mess that would have discouraged the most organised maniac. A proud edition of the Knights of the Round Table snobbishly overlooked Mansfield Park, which was putting the adventures of Arsène Lupin in the shade. Near them, a squirrel made God knows how by God knows who in radio pieces was used as a prop by Arthur C. Clarke, who was courting The Book of Pearl, while this later dangerously tilted towards Harper Lee, all of that because of Oliver Twist, who moved away to flirt with Antigone.
A bit higher, a mexican doll was resting on The Hobbit, while its neighbour, in the person of a slice of pink quartz, was reflected on some Turkish tales and legends. Near a rose made from fabric which was blooming in the shade of Tony Hillerman, an effigy of John Lennon was calmly looking at his specs friend, son of J.K.Rowling.
A dry and hardened broad bean served as a treasure for Long John Silver. While a collection of broken hourglasses took center stage near Dickens, a gyroscope was swinging next to Marie-Aude Murail. A bootee and a pin's was seen alongside Pantagruel and the Ten Little Nigers.
Some verses by T.S.Eliot, written by an uncertain hand on a boredom full day sometimes brushed the glittering front cover of the Girl with a Pearl Earring, which was resting on Gabriel Garcia Marquez and Victor Hugo. After the stars of a little prince, the tears of a murderer or a lighthouse in the sky could be seen, near an old neon orange screwdriver or an "Happy New Year" self-sticking label which was still in place only by a miracle.
Finally, P.G.Wodehouse was standing in a corner with an orphan puzzle piece surrounded by the Chronicles of Narnia and few novels by Edgar Allan Poe.




"Between the idea and the reality,
Between the motion and the act,
Falls the shadow."
T.S.Eliot in The Hollow Men.



That's it ! I hope you enjoyed this little text and that it would make you want to read this blog.

See you soon !




Welcome on this blog !

Hello !

(To see this article in French, pour voir cet article en Français, it's here, c'est là !)

And, yes, I'm starting a new blog focused on my "activity of a budding writer " ! ^^

On this blog, you could therefore read about my differents ways of organising my writing days, how I put in place my differents writings, how I take my notes and "clean up" my ideas, my firm favourites books, websites, images...

And, of course, some news of my three principals writings :

Nora :
A classical novel, that takes place nowadays, in Ireland.

A voice :
A "fantasy" novel.

Through the woods :
A crime drama script that takes place nowadays.

That's it ! I hope that this little prensentation would make you want to read this blog in the future (or now) ! ^^

See you soon !


And in the meantime :

mardi 20 octobre 2015

Ecrire à la main

Bonjour !

Aujourd'hui, je vais vous parler d'un sujet qui me tient à cœur : écrire à la main ou pas ?





Quand j'ai commencé mes différents écrits, je les tapais uniquement à l'ordinateur.
Mais avec le temps et les relectures, ma bêta-lectrice attitrée (^^) m'a fait remarquer que mes textes comportaient beaucoup de fautes erreurs (ma maman ne dit jamais "faute", mais "erreur") de grammaire, erreurs je ne commettais pas en temps "normal" et qui me sautaient aux yeux à la relecture.
Après m'en avoir parlé, ma bêta-lectrice m'a donc convaincu (après un petit bout de temps, tête de mule oblige...^^) d'écrire à la main et de taper par la suite les textes sur l'ordinateur.

Et là, surprise ! Au lieu de huit erreurs ou plus, il n'y avait qu'une ou deux (voire aucune) erreurs par page !
Écrire à la main présente donc pour moi bien des avantages :

1) Parce que le texte présente moins d'erreurs.
2) Parce qu'il est plus simple à faire lire si votre bêta-lecteur(trice) n'est pas trop loin de chez vous et/ou n'aime pas lire sur écran.
3) Parce qu'il est (à mon goût) plus simple de s'y retrouver dans son histoire et dans sa réécriture.
4) Parce que je trouve qu'écrire à la main a un certain charme... :)

Eh oui, dites-moi "écrire à la main" et je vous dirais "manuscrits anciens, protégés par des couvertures de cuir polis par les usages, empreintes d'une délicieuse odeur..." Ce qui m'amène au point n°5 :

5) Écrire à la main permet d'écrire sur quelque chose qui a une odeur. (Je sais, dit comme ça, ça peut sonner bizarrement, à moins que ça ne vous paraisse familier. ^^)

Car, oui, je l'avoue, j'aime l'odeur du papier (mention spéciale à mon édition de 1939 (!) des "Hauts de Hurlevent") et ouvrir mon porte-folio me ravit toujours l'odorat ! ^^




PS : Écrire à la main n'est pour moi confortable que si le stylo permet une écriture particulièrement fluide et agréable. Mention spéciale aux stylos Pilot FriXion pour leurs fluidité, leurs choix de couleur et leurs gommes, très pratique !
Attention ! Pour voir ce lien, il vous faut désactiver (si vous l'avez) AdBlock ou un autre bloqueur de publicité !
En cliquant sur ce lien, vous arriverez sur une page Amazon affiliée à ce blog, qui me rapportera un petit pourcentage. Merci de votre compréhension ! ^^

Voilà, j'espère que ce petit article vous aura plus et vous aura donné envie d'écrire à la main ou de renifler lire des livres ainsi que ce blog !


A bientôt !

mercredi 14 octobre 2015

Aperçu d'une bibliothèque

Bonjour !

Aujourd'hui, je vais vous parler d'une des meubles les plus importants de ma chambre : ma bibliothèque.
Enfin, plus particulièrement, je vais vous présenter un de mes écrits les plus récents, car j'ai participé hier à un atelier d'écriture et une des consignes était : "Décrivez un espace sous forme de liste, en listant les objets qui composent cet espace." Et voilà ce qui sortit de ma plume de mon stylo... ^^





A première vue, c'était un bazar qui aurait découragé le plus ordonné des maniaques. Une fière édition des chevaliers de la Table Ronde surplombait snobement Mansfield Park, lequel faisait de l'ombre aux aventures d'Arsène Lupin. A côté, un écureuil fabriqué Dieu sait comment par Dieu sait qui en pièces de radio servait de tuteur à Arthur C. Clarke qui faisait la cour au Livre de Perle, tandis que ce dernier penchait dangereusement vers Harper Lee, la faute à Oliver Twist qui avait déménagé pour conter fleurette à Antigone.
Un peu plus haut, une poupée mexicaine se reposait sur Bilbo le Hobbit, alors que sa voisine, en la personne d'une rondelle de quartz rose, se reflétait sur des contes et légendes turques. A côté d'une rose en tissu qui fleurissait à l'ombre de Tony Hillerman, une effigie de John Lennon regardait d'un œil serein son ami à lunettes, fils de J.K.Rowling.
Une fève racornie et poussiéreuse faisait office de trésor à Long John Silver. Tandis qu'une collection de sabliers cassés trônait auprès de Dickens, un gyroscope se balançait au côté de Marie-Aude Murail. Un chausson pour bébé et un badge s'affichait aux côtés de Pantagruel et des dix petits nègres.
Quelques vers de T.S.Eliot tracés d'une main hésitante sur un bout de mouchoir un jour d'ennui effleuraient parfois la couverture scintillante de la jeune fille à la perle, qui se reposait sur Gabriel Garcia Marquez et Victor Hugo. Après les étoiles d'une petit prince, on pouvait apercevoir les larmes d'un assassin ou encore un phare dans le ciel, près d'un vieux tournevis orange fluo ou d'une étiquette de bonne année qui ne tenait encore que par un miracle.
Enfin, P.G.Wodehouse se tenait dans un coin avec une pièce de puzzle orpheline cernée par les chroniques de Narnia et quelques nouvelles d'Edgar Allan Poe.




"Between the idea and the reality,
Between the motion and the act,
Falls the shadow."

T.S.Eliot in The Hollow Men.



Voilà, j'espère que ce petit texte vous aura plu, et vous aura donné envie de continuer à lire ce blog !

A bientôt !




PS : vous pouvez me suivre sur Instagram : @zoeherzine.

Bienvenue sur ce blog !

Bonjour !

(To see this article in English, pour voir cet article en Anglais, it's here, c'est là !)

Et oui, me voici à commencer un blog centré sur mon "activité d'écrivaine en herbe" ! ^^

Sur ce blog, vous pourrez donc lire mes différentes manières d'organiser mes journées d'écriture, comment je mets en place mes écrits, comment je note et "range" mes idées, mes coups de cœur livres, sites web, images...

Et puis, bien sûr, des nouvelles de mes trois écrits principaux :

Nora :
Un roman classique, qui se passe de nos jours, en Irlande.

Une voix :
Un roman de "fantasy".

A travers les bois :
Un scénario de film policier se passant de nos jours.

Voilà, j'espère que cette petite présentation vous aura donné envie de lire ce blog à l'avenir (ou maintenant) ! ^^

A bientôt !



Et en attendant la suite :



PS : Vous pouvez également me suivre sur Instagram : @zoeherzine